UNE PART MANQUANTE Bande Originale du film

 

UNE PART MANQUANTE

Bande Originale du film

Un film de Guillaume Senez

Avec Romain Duris, Judith Chemla, Mei Cirne-Masuki

Musique Originale de Olivier Marguerit

Label Plaza Mayor Company Ltd

Sélectionné au Toronto International Film Festival

Tous les jours, Jay parcourt Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille, Lily. Séparé depuis 9 ans, il n’a jamais pu obtenir sa garde. Alors qu’il a cessé d'espérer la revoir et qu'il s’apprête à rentrer en France, Lily entre dans son taxi, mais elle ne le reconnait pas…

de Guillaume Senez

Une part manquante Bof on Spotify

À la lecture du scénario, c’est le personnage de Jay (interprété par Romain Duris) qui m’a interpellé. J’aimais son calme de façade et son tourment intérieur. J’ai senti qu’il y avait quelque chose à travailler à cet endroit avec la musique. Il me fallait trouver une stabilité apparente dans les harmonies et peupler la matière musicale de sons plus tourmentés.

J’ai ainsi utilisé beaucoup de sons d’ondes Martenot. Cet instrument inventé au XXème siècle a la particularité d’avoir une fréquence modulable. Le son est intranquille, variable. Parfois juste, parfois subtilement faux. Cet instrument est central pour cette recherche d'instabilité dans le film.

C'est la première fois que Guillaume travaillait avec un compositeur. Il a fallu prendre un temps au début pour qu'il comprenne les étapes de fabrication de la musique.

Qu'est-ce qu'il faut juger à l'écoute d'une première maquette? Comment se projeter?

Passée cette première étape, et avec l'aide de sa monteuse Julie, le travail a été fluide et constructif. Il s'agissait de chercher les intentions les plus justes, de trouver le bon dosage, et notre dialogue fut prolifique. Ne jamais devancer l'image ou la commenter inutilement, mais inventer un récit musical singulier et propre au film.

J'espère sincèrement avoir atteint ce but.

Olivier Marguerit - Compositeur

Une part manquante Bof on Apple Music

J’ai toujours eu un rapport compliqué à la musique en tant que réalisateur. C’est seulement après 4 courts-métrages et 2 longs-métrages qu’enfin je me suis décidé d’avoir recours à un compositeur. 

Et quel outil ! La musique a un pouvoir émotionnel très fort, même sans aucune image. Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu m’en passer si longtemps…

En direction d’acteurs, on dit souvent que si les dialogues disent explicitement quelque chose, il ne faut surtout pas le jouer. Cela rendrait la scène trop surligner, redondante. C’est exactement ce que nous essayons de faire avec Olivier. Poser cet acte musical au bon endroit, ne pas surligner : trouver la pudeur nécessaire à l’émotion.

Nous sommes partis avec Olivier sur de la musique moderne, légère mais organique. Ce qui, il me semble, caractérise assez bien le travail d’Olivier. Nous avons cherché ensemble comment amener de la singularité par des instruments plus inattendus sans pour autant être exotique.

Enfin, le travail d’Olivier se marie très bien avec les musiques existantes choisies, comme toujours sur mes films, longtemps en avance. Ce sont des morceaux choisis très en amont, qui nourrissent l’écriture, le tournage, et il fallait trouver la place nécessaire pour y intégrer la musique délicate d’Olivier.

Je suis ravi de cette collaboration, et j’espère que cela sera le début d’une longue aventure…

 Guillaume Senez - Realisateur

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