Terreur et glamour - Montée et déclin du studio Hammer (Bande Originale du Documentaire)




MAXIMILIEN MATHEVON
Album “Terreur & Glamour (Bande Originale du Documentaire”
Realisation Documentaire Jerome Korkikian
Digital Distribution
Label Plaza Mayor Company Ltd
The Orchard 


 Au milieu des années 1950, alors que la télé commence à menacer le cinéma, la Hammer, qui réalise des comédies et des films d’espionnage, connaît de sérieuses difficultés économiques. Au début de l’été 1955, l’entreprise de cent vingt collaborateurs joue son va-tout avec The Quatermass Xperiment, mélange de science-fiction et d’horreur en noir et blanc, transgressant allégrement les limites du bon goût britannique. L’impact du film est immédiat, notamment aux Etats-Unis. La Hammer tient un filon : le film d’horreur à l’accent britannique.

 Epouvante, couleurs, sexe, la trilogie du succès de la Hammer ne va pas durer éternellement. Les films d’Hitchcock, mais aussi La Nuit des morts-vivants (1968), de George Romero, ou L’Exorciste (1973), de William Friedkin, donneront un sacré coup de vieux aux productions de la Hammer qui tente, dans les années 1970, sans grand succès, de mélanger horreur et kung-fu, par exemple. Exsangue financièrement en 1979, la Hammer a été reprise en 2007 et développe de nouveaux projets. Mais la période bénie et baignée de sang est bien terminée.


 M. Mathevon - Bande Originale du Documentaire "Terreur et glamour" - Track Lits
1 - Dans les entrailles de la Hammer
2 - Gothic
3 - Lurking
4 - Momentum
6 - Organic Part 1
7 - Rythme
8 - Comptine
9 - Metronomic
10 - Limbo
11 - Gothic Variation 1
12 - Sci Fi et Kung Fu


Des cris en gros plans de suppliciées fort peu vêtues, des génies du mal aux actes sadiques, des atmosphères oppressantes et glamour… Au milieu des années 1950, la Hammer, petite compagnie de cinéma britannique, connaît un succès considérable avec des productions provocantes qui choquent la censure, dégoûtent les critiques mais fascinent le public. Dans ses films classés X, l’horreur est filmée pour la première fois en couleur, quand les histoires associent effroi, sang et sexe. Les limites du bon goût sont allégrement transgressées, lorsque, par exemple, la dégradation physique est montrée au grand jour ("Le Monstre", en 1955, mélangeant SF et horrifique afin de relancer les finances d'une Hammer alors moribonde). Hiératiques et classieux, Peter Cushing et Christopher Lee incarnent à eux deux l'identité de la compagnie, parfaits serviteurs d'un genre qui n'hésite pas à piocher dans les mythes de la littérature gothique pour accoucher d'une série de "Frankenstein, "de "Momie "ou de "Dracula" mémorables.




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